STX n’a pas recruté autant d’apprentis depuis le début des années 1980. Mi-avril, le constructeur organise un examen pour intégrer environ 50 personnes à la rentrée prochaine. « Nous anticipons l’hypothèse d’un démarrage de fabrication liée aux énergies marines renouvelables à partir de 2014 », explique Christophe Mabit, directeur des ressources humaines. Il s’agira « probablement des éoliennes off-shore chez STX ». Le constructeur ne sait pas encore dans quel sens le vent va tourner mais il se prépare déjà à ouvrir des unités de production dans trois ans. Au total, 200 personnes devraient être formées d’ici là.
L’effectif recherché est « exceptionnel ». Chaque année, ce sont entre 15 et 20 jeunes qui sont accueillis chez STX en contrat d’apprentissage. « Nous n’en avons pas eu autant depuis la fermeture du centre de formation des chantiers de l’Atlantique, au début des années 1980. » Et si l’effectif est fixé à 50 cette année, il pourrait y avoir l’année prochaine une plus grande vague de recrutement. « Si dans un an nous entrevoyons qu’il y a des perspectives d’avenir, nous renouvellerons cette campagne. »
Le 16 avril, les jeunes, qui se seront inscrits avant le 8 avril, passeront un examen pour entrer en CAP, bac pro et BTS chaudronnerie ou en BTS maintenance industrielle. « Les 4/5e de l’effectif seront orientés vers le CAP ou le bac pro. Il devrait y avoir au maximum dix BTS. » Au programme, « une batterie d’épreuves » pour évaluer notamment la capacité des jeunes – d’un niveau 3e minimum – à se repérer dans l’espace et vérifier qu’ils ont notamment des connaissances de base en arithmétique et géométrie.
Une « denrée rare » sur le marché du travail
Les contrats d’apprentissage démarreront en septembre pour deux ans. Il restera alors quelques mois aux apprentis qui souhaitent se tourner vers le soudage ou le dessin industriel pour suivre un complément de formation. « Nous n’évoquons pas de diplômes de soudeur car il n’en existe plus mais nous en aurons besoin. »
Christophe Mabit ne garantit pas aux futurs apprentis une embauche. La cinquantaine de jeunes formés en alternance pourraient être obligés de chercher du travail ailleurs à l’issue des deux années. Mais le métier de chaudronnier est « une denrée rare sur le marché du travail », souligne le directeur des ressources humaines. « Les jeunes qui s’orientent vers ce métier n’ont pas de souci à se faire. Il n’y a pas de chaudronnier au chômage sur le bassin de Saint-Nazaire. »
Renseignements et inscriptions avant le 8 avril à concours.apprentissage.france@stxeurope.com
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