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Grand débat : La Ligue des droits de l’Homme écrit au maire de Saint-Nazaire

La Ligue des droits de l’Homme conteste la « manipulation » du Grand débat, n’y participera pas. Elle en explique les raisons dans un courrier adressé à David Samzun.

Monsieur le Maire,

Par mail en date du 25 janvier, vous avez convié la LDH section St Nazaire à venir participer au grand débat que vous organisez le mardi 5 mars à 18h à l’hôtel de ville.

Nous ne serons pas présents ce jour-là. Par ailleurs, nous ne sommes pas sûrs au regard du nombre de participants invités que nous aurions pu avoir la possibilité de nous exprimer. Pour autant, nous souhaiterions vous apporter quelques éléments de contribution à ce grand débat.

D’abord sur la forme, comme l’a dit Michel TUBIANA, président d’honneur de la LDH dans une tribune publiée dans Mediapart le 21 janvier 2019, le grand débat national n’est, en définitive, qu’une grande manipulation nationale dont on n’est pas même certain qu’elle n’échappera pas à ses initiateurs au profit de l’extrême-droite. S’il est dit que ce grand débat national sera respectueux de toutes les opinions et que tous les sujets pourront y être abordés, ni l’indépendance, ni l’impartialité du débat ne sont garantis. En effet, trois des cinq personnalités sont nommées par le gouvernement et le président LREM de l’assemblée nationale. Ce n’est pas remettre en cause ni leur probité ni leur qualité que de faire cette observation.

Par ailleurs, l’objet de ce grand débat est largement cadré. Les thématiques ont été choisies par le Président et dans sa Lettre aux Français, Emmanuel Macron met déjà un certain nombre de limites à ce grand débat et aux réponses telles que celle sur la justice fiscale et une éventuelle demande concernant la réintroduction de l’ISF dans sa globalité.

Concernant la question de la justice fiscale, la LDH s’est toujours positionnée pour un impôt proportionnel payé par tous mais constate qu’aujourd’hui, une profonde inégalité fiscale entretenue par la logique libérale des divers gouvernements a créé un vrai sentiment de rupture chez nos concitoyens en matière d’égalité face à l’impôt ou d’équité face à la TVA. Il est important qu’une sérieuse réforme fiscale prenant en compte les dividendes des entreprises, les patrimoines, les GAFA et l’évasion fiscale soient conduites avec force et détermination.

Plus globalement, la LDH face aux droits sociaux souhaite une conservation des acquis du Conseil Nationale de la Résistance car notre système économico-social produit une paupérisation de la société, une fracturation territoriale et sociale et comme nous le voyons à travers le mouvement des gilets jaunes un risque de violence et de montée d’un populisme extrémiste.

" le refus de prendre en compte le référendum sur le traité de Maastricht a conduit à un discrédit de la classe politique "

Si en matière de démocratie la question du RIC est abordée, elle ne doit pas faire oublier que le refus de prendre en compte le référendum sur le traité de Maastricht a conduit à un discrédit de la classe politique et donc à l’idée que les décisions sont souvent prises hors du champ des politiques nationales, d’où un rejet de l’idée européenne. Par ailleurs, le risque aussi de cette conception référendaire de la démocratie pourrait être de diviser la société et d’en faire un amoncellement des intérêts personnels qui viendrait réduire l’intérêt général et favoriser les populismes. La LDH a toujours été favorable à la démocratie participative et souhaite que les corps intermédiaires soient valorisés et beaucoup mieux considérés par l’exécutif gouvernemental.

Sur les questions des droits économiques, méfions-nous des politiques de l’emploi qui au nom de la lutte contre le chômage créent des emplois beaucoup plus précaires et où le statut et l’expression des salariés sont réduits. Il n’y a pas d’économie vivante forte sans salariés correctement payés, reconnus et participant à la définition de leurs conditions de travail et des processus de production. La LDH est largement favorable aux politiques visant une participation et une reconnaissance réelle des salariés à la richesse produite.

Par rapport aux services publics, la LDH considère que ceux-ci sont un bien précieux pour garantir une société à haut niveau de protection et pour éviter l’éclatement de notre tissu social. S’il peut paraitre séduisant d’aller vers une i. Administration, n’oublions pas que bon nombre de nos concitoyens ne sont pas des adeptes du numérique et qu’il peut y avoir une vraie fracture concernant l’accès aux services publics si l’Etat et les collectivités territoriales ne prennent pas en compte cet enjeu. Les services publics ne sont pas une charge mais sont un bien commun qu’il s’agit de conserver, d’améliorer voire de réformer sans nuire à la qualité des politiques publiques, des protections sociales, de la justice, de l’enseignement qui sont trop largement mis en cause par un discours libéral, des lois, règlements et une gouvernance produisant bien souvent des dysfonctionnements graves tant pour les fonctionnaires que pour les usagers.

La question migratoire et son relent extrémiste avec la question des quotas nous conduit à réagir en disant déjà que nous ne respectons pas les accords européens passés, que nous avons déjà su dans des périodes moins fastes et avec une économie exsangue accueillir massivement sans que cela ait entrainé une perte de notre identité, une montée de la délinquance et que la question religieuse ne doit pas être instrumentalisée. Nous avons un pacte via la loi de 1905 sur la laïcité qui ne doit pas être modifié.

Ce grand débat qui semble plaire énormément à notre gouvernement et à son Président présente pour le moins un risque démocratique certain si l’ampleur de la demande sociale, celle d’une justice et d’une meilleure répartition de la richesse produite n’est pas prise en compte sérieusement et durablement. Il ne s’agira pas de quelques mesurettes pour réduire la fracture sociale et territoriale. Notre Président doit éviter le piège d’une instrumentalisation en brandissant la crainte d’un autoritarisme récupéré par les extrêmes politiques. La misère sociale ne doit plus lui être inconnue, il faut que ce grand débat fasse rupture dans les politiques conduites et génère de l’espoir. Sans cela, le risque d’une radicalisation conduisant inévitablement à une plus grande fracturation et surtout à un amoindrissement de nos libertés publiques entrainerait encore plus une partie conséquente de nos concitoyens vers un rejet de notre démocratie.

Le bureau de la section nazairienne de la Ligue des Droits de l’Homme

Tel : 06 73 23 00 15 Maison des Associations- 2 bis avenue Albert de Mun – 44 600 Saint-Nazaire E mail : contact@ldhsaintnazaire.fr

02/03/2019 | 15 commentaires
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Vos commentaires

#1 - Le 02 mars 2019 à 13h54 par La
La ligue des droits de l’homme n’a plus rien à voir à ce qu’elle était il y a cinquante ans.
Aujourd’hui c’est un ramassis de gauchistes éternellement insatisfaits, pinaillant et intervenant sur tout et rien afin de promouvoir quelques avocats ou juristes en mal de reconnaissance .
Changez ce nom éponyme, c’est une insulte à la cause prétendument défendue
A fuir.
#2 - Le 02 mars 2019 à 14h58 par shogun, Saint-nazaire
Que Le vieux monde disparaisse à jamais

La ligue des droits de l'homme appartient au vieux monde qui en train de s'écrouler.Elle est morte,mais ne le sait pas encore.
Dans notre ville la ldh regroupe encore des nostalgiques rescapés du stalinisme et du communisme , il faut en finir avec ces vieilles démagogies et s'ouvrir à un monde nouveau .

Seul point positif le grand blabla national organisé par Macron au niveau national et Samzun au niveau local montrera son vrai visage ,une entourloupe à destination du peuple et un faire valoir pour les prochaines élections.
Nous verrons toutes les "Personnalités" et notables nazairiens faire le baise main au préfet au maire , ce ne sera pas un débat mais un cocktail mondain.
#BlablaNationalSN
#3 - Le 02 mars 2019 à 15h21 par chloé, Saint-nazaire
Bravo. La LDH ne sera pas présente. La CGT, FO, la FSU et les gilets jaunes de la Maison du peuple se rassembleront devant la Mairie pour réaffirmer leurs revendications.A ce jour pas de prise de position publique du parti communiste et de ses élus! France Insoumise proteste de ne pas avoir été invitée! Une poignée de gilets jaunes non représentatifs auraient l'intention d'y aller.La CFDT et l'UNSA n'ont pas communiqué mais y seront sans doute. Ce serait bien que les nazairiens se déplacent pour participer au contre débat. On peut supposer que la députée sera dans la Mairie malgré ses échecs cuisants d'organiser des débats à Savenay et Saint-Nazaire. Peut-on ignorer que pendant que Macron et sa galerie organisent son grand "bla-bla", il sort sa réforme des retraites qui à partir du moment où il s'agit d'économiser plusieurs milliards, conduira forcément à durcir les conditions de départ en retraites et aussi leur montant. Il met en place une réforme du lycée qui amène les professeurs principaux à démissionner pour cause d'impossibilité d'orienter les lycéens.Les maigres mesures salariales qu'il a annoncés sont financées sur le dos de la Sécurité Sociale. Il répond aux revendications par la répression et en instrumentalisant des formes de racisme.Le Maire refuse à ce jour, d'accorder une salle aux gilets jaunes de la Maison du peuple pour l'Assemblée des Assemblées de début Avril. Il y aurait encore beaucoup à dire. Allez, on ne lâche rien.
#4 - Le 02 mars 2019 à 15h27 par Mirabelle, Saint-nazaire
La LDH est peut-être comme vous le dite, je ne sais pas, mais en tout cas elle dit des choses cohérentes. En bon socialiste qu'il n'est sans doute plus, le maire devrait prioritairement organiser le débat sur les gens qui n'ont pas de quoi vivre, qui sont dans une grande précarité.
#5 - Le 02 mars 2019 à 17h53 par c mavillossi, Saint Nazaire
A Chloé
Pour avoir lu le commentaire de la FI St Nazaire sur son site facebook, la FI ne proteste pas de ne pas avoir été invitée, mais signale tout simplement son étonnement que pour Mr Samzun elle n'existe pas en tant que force politique locale ce qui ne peut qu’interroger sur l'esprit démocratique du Maire étant donné les scores électoraux de la FI localement.
Pour le reste du commentaire d'accord pour votre analyse sauf pour " les maigres mesures!..." Qui ne sont aucunement salariales, mais bien une prime qui n'impacte pas seulement la sécu mais aussi les futures retraites de ceux qui profiteront effectivement de ces miettes !...
#6 - Le 05 mars 2019 à 16h35 par Pierre Lapin
Rénovation des halles, reprise de l'entrée de la ville... Tous ces sujets auraient pu passer à travers le prisme du débat... compte tenu de ce qui se passe dans notre pays depuis le 17/11...

Mais, à croire que rien ne se passe dans notre pays depuis le 17/11/2018. La démocratie représentative continue de vivre tant bien que mal... comme si de rien n'était. On concerte, on présente et puis voilà pour la forme...

C'est dangereux de jouer avec le feu me semble-t-il...

Mais bon...

Nombre de personnes alertent depuis de nombreuses années sur ce qui se trame chez nous mais encore davantage dans les pays du sud... Mais rien n'y fait, on continue...

C'est dangereux...

Nos institutions deviennent des forteresses. Celles et ceux qui les prendront de force seront indélogeables. Qu'on se le dise.
#7 - Le 08 mars 2019 à 16h27 par Yannick, Saint-nazaire
Ah "Le Grand Débat"...

Le document relatif à ce Grand Débat (téléchargeable sur internet au format PDF), document de 5 pages :
- pas de numérotation des pages,
- pas de numérotation des paragraphes / chapitres
[...]

Document produit à la "va vite", non ?

Pour quelle(s) finalité(s) ?
Pour desservir les intérêts de qui ?

Tient, ce Grand Débat a vu le jour suite à la création du mouvement des Gilets Jaunes, en plus l'année de l'élection européenne.

Bizarre, non ?!

Ce Grand Débat me fait énormément penser au questionnaire "Balladur" de 1994, adressé aux jeunes de 15-25 ans. 1,6 Millions de Jeunes avaient répondus.
Ce questionnaire avait coûté la bagatelle de 47 Millions de Francs à l'époque.
Il a abouti sur quoi ?!... Rien ou pas grand chose, à part calmer la colère des jeunes.

Ce "Grand Débat" initié par LREM faut-il encore le souligner par le bais de son plus grand représentant, le Chef de l'Etat, pourrait suivre le même chemin que le questionnaire "Balladur"... (sur le fond)
A la différence de la population concernée, celle qui va devant une urne.
Quant aux conclusions (et l'utilité) de ce Grand Débat... Reste à voir.
Inutile de parler du coût de ce Grand Débat... payé aimablement par le contribuable soit dit au passage.

Ce qui est sûr, c'est que les urnes "parleront" au moment des élections européennes.
Au moins le résultat sera incontestable et les votants seront écoutés.

Ce qui n'a pas été le cas pour les référendums (NDDL, Maastricht...) ou pétition du type rattachement du département 44 à la Bretagne.
#8 - Le 09 mars 2019 à 17h06 par Jean-Michel DOYON, Saint-nazaire
#7 Malheureusement à ce jour seuls 41% des électeurs ont l'intention d'aller voter...

Et comme souvent, les électeurs Macron se mobiliseront en masse, il arrivera en tête (de peu) avec 22-25% (soit 10% des électeurs) et pavoisera du genre "l'Europe a gagné, les électeurs me font confiance, c'est fini, rentrez ) la maison et circulez y'a rien à voir"...

C'est pour cela qu'il est très très important que les français aillent voter! Peu importe leur choix, mais qu'ils votent pour faire baisser (mathématiquement) le poids de la bande à Macron!

Et je suis surpris d'apprendre (c dans l'air) que les algériens qui eux aussi veulent du changement, ne sont en fait que 25 à 30% à voter!

Ne pas voter c'est donner aux autres la possibilité de choisir à votre place!!!
#9 - Le 11 mars 2019 à 11h02 par Lemere
En total accord avec M. Doyon
Il faut voter, la liste des prétendants est suffisamment large pour trouver son compte.
À défaut votez blanc !

Pourquoi croyez vous que malgré leur message répété depuis des lustres , les campagnes pour vous inciter à aller voter , les politiciens n'ont-ils pas rendu le vote obligatoire? ( comme en Belgique ou le taux approche les 90% ) Tout simplement que comme pour la Belgique ils craignent de se voir écarter du pouvoir et pire ( pour eux) que sans ce pouvoir ca tourne quand même ( 6 mois sans gouvernement pour la Belgique)

Alors VOTEZ !
#10 - Le 11 mars 2019 à 14h27 par sainte radegonde, Moulinsart
tu veux que je vote pour mon équilibre ?
tu veux que je vote pour être libre ??
" passe voir les vieux plus assez jeunes pour décider..."

refrain :
" Je ne suis qu un bulletin qu on intoxique et qu on glisse dans une urne .." bis .

Trust : chanson " la grande illusion "album marche ou crève .1986
#11 - Le 11 mars 2019 à 15h37 par Pierre Lapin
Intéressant. De la nécessité de voter ou pas... De l'obligation de voter ou pas...

Personnellement, je vote blanc ou nul depuis pas mal de temps. Je ne suis pas contre le principe d'élire des "représentants", en revanche, je suis contre l'idée de donner un blanc seing à une personne qui sera tous pouvoirs durant toute la période de son mandat.

Je suis citoyen avant d'être électeur.

Nos institutions cantonnent les individus dans un rôle d'électeur.

Ça arrange bien nos représentants qui pensent tirer leur légitimité d'un seul et unique vote une fois tous les 5 à 6 ans. Ce n'est pas normal. Voter pour une personne est un cache sexe, alors même que cette personne véhicule tellement de choses sur lesquelles prises individuellement, nous ne serions pas nécessairement d'accord.

Il est nécessaire d'avoir des institutions qui puissent rappeler tous les jours qui est véritablement le patron. Le patron, c'est le peuple souverain. C'est lui qui a le dernier mot sur tous sujets.

Or, depuis trop longtemps, le souverain, ce sont les élus. Qui se légitiment de temps à autres par l'élection.

Changeons. Inversons la vapeur. Exigeons une assemblée constituante de citoyens tirés au sort.
#12 - Le 12 mars 2019 à 19h25 par Yannick, Saint-nazaire
#8 -> #7 Malheureusement à ce jour seuls 41% des électeurs ont l'intention d'aller voter...

J'ai tenu pendant plusieurs années un bureau de vote et participé également au dépouillement.
Je comprends parfaitement le déni de vote des citoyens.
La classe politique semble toujours trop éloignée "du terrain", des préoccupations des uns des autres, de la perte du pouvoir d'achat, etc.

Au moment d'une élection, quelle que soit l'échelle de celle-ci :
1°) On vote d'abord pour tel ou tel programme ("profession de foi")
2°) Le vainqueur l'emporte... le programme est mis en oeuvre ou pas... l'espérance part -> perte de confiance envers "les politiques"
3°) On se déplace toujours au bureau de vote -> faute de confiance envers "les politiques" on vote blanc,
4°) Le vote blanc / nul n'est pas pris en compte (et ne le sera jamais d'ailleurs) -> on ne se déplace plus pour voter -> on devient "abstentionniste"

Vote obligatoire : je suis contre.
Le problème ne vient pas des électeurs :

Pour faire revenir les citoyen(ne)s aux urnes, rien de compliqué.

Commencer d'abord par apporter de la clarté et de la transparence sur les résultats.

Nombre d'inscrits par bureau de vote / par ville, puis répartition exhaustive des résultats (rien d'autre) :
A - abstention (personnes qui ne se sont pas déplacé)
B - votes blancs et nuls (votes "non exprimés")
C - votes par listes / candidats (votes "exprimés")

Le fait d'indiquer très clairement les résultats des A et B indique si l'élection a intéressé les citoyens ou pas.

Cela suffirait pour responsabiliser les postulants / candidats à l'élection.

Donc, le problème ne vient pas des électeurs...

Pour chaque type d'élection, les français se rendent compte que les promesses (électorales) n'engagent que ceux qui les écoutent ! (pas ceux qui les font...)


#8 Ne pas voter c'est donner aux autres la possibilité de choisir à votre place!!!
et
#9 Alors VOTEZ !

Complètement d'accord. Il faut voter !
#13 - Le 13 mars 2019 à 14h18 par Pierre Lapin
Combien de temps encore les individus vont-il défendre le principe de l'élection alors que ce système les trahit depuis les origines ?

Combien d'exemples vous faut-il ?

Je ne comprends pas.

Comment pouvez-vous sacraliser à ce point le vote alors même qu'il ne vous apporte jamais ce que vous souhaitez...

Vraiment, je ne comprends pas. Ça me dépasse.
#14 - Le 15 mars 2019 à 09h29 par Yannick, Saint-nazaire
Paroles, paroles...
"Promettre la lune" au moment d'une élection, c'est bien, "passer à l'action une fois élu", les "em..." commencent, vont commencer ?!
Il s'agit de placer correctement le curseur, au niveau de son programme électoral (appelé "profession de foi").
Exercice difficile, rien d'évident à cela. Il faut "promettre" juste ce qu'il faut, pas plus, pas moins.
Avec un programme qui tient la route (Financement ? Qui payera la mise en œuvre du programme ?)


Pourquoi, faut-il se déplacer aux élections ?

Je vous invite à jeter un oeil sur Wikipedia (ou d'autres sites internet), rubrique "Droit de vote en France"
Les principales lignes sont recensées de la "Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789"... à notre époque.

Ne pas voter c'est être abstentionniste : personnes qui ne se déplacent pas pour voter (refus de voter).
Mieux vaut avoir des votes "nuls / blancs" (non exprimés) , les rendre visible par les chiffres que de faire partie de la catégorie des abstentionnistes.

D'où l'importance, au sens électoral, du distinguo entre "abstention" et votes "nuls / blancs".
Dommage qu’un amalgame soit souvent (volontairement ?) réalisé.

Lorsque les politiques commenceront à se réveiller : ils constateront que le problème ne vient pas des citoyens (électeurs inscrits) ... mais des politiques eux-mêmes.

Il est si facile, pour un politique, de faire porter la responsabilité ("le chapeau") aux citoyens.
Si certaines élections n'attirent plus "les foules", il y a sûrement des (bonnes / très bonnes ?) raisons.

#8 -> #7 Malheureusement à ce jour seuls 41% des électeurs ont l'intention d'aller voter...
Rien d'étonnant à cela, rien.
C'est regrettable, mais strictement pas surprenant.


#8 Ne pas voter c'est donner aux autres la possibilité de choisir à votre place!!!
et
#9 Alors VOTEZ !

Complètement d'accord. Il faut voter !

Même avec un vote "nul ou blanc" !

Plutôt que ne pas se déplacer.
#15 - Le 17 mars 2019 à 11h14 par Moyon, Saint-nazaire
# 14
Complètement d'accord.

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