Alstom assemble sur un parc éco-technique, entre Frossay et Paimboeuf dans le sud Loire, un prototype de grande puissance baptisé Haliade 150. La partie, sortie de STX, est la « fondation » d’un modèle à l’échelle un. Une éolienne de 6 MW (MegaWatt) pouvant produire de l’électricité pour l’équivalent de 5 000 foyers.
Cette machine sera étudiée à terre dans des conditions proches de celles des vents du large. En effet, ce type d’engin est destiné à fournir, dans le futur, les fermes éoliennes off shore comme celle qui doit s’implanter au large de la Baule.
Jacques Hardelay, le directeur général de STX France ne cache pas sa satisfaction : « Nous avons rempli notre mission vis-à-vis du groupe Alstom qui nous a fait confiance ». Et puis : « Ce sont nos équipes, à Saint-Nazaire, qui ont réalisé cette première ».
« Nous avons bénéficié d’une belle opportunité de démontrer nos compétences dans ce nouveau secteur d’activité en fort développement que sont les énergies marines renouvelables ».
Jacques Hardelay rajoute : « C’est un marché pour lequel STX France a de réels atouts ; c’est aussi le signe fort d’un engagement de notre entreprise pour le développement de la filière industrielle française avec pour objectif d’entraîner avec nous les PME/PMI de la région afin de créer des emplois prévus ».
Pour ce premier jacket, STX s’est appuyé sur deux entreprises spécialisées en construction métallique : MECASOUD et PMO qui a pris en charge le montage des accessoires comme les portes ou les garde-corps.
Cette fondation métallique en treillis présente une embase de 16 x 16 m pour une hauteur de 29 m, elle pèse 375 t. Autres chiffres, cette structure tubulaire a nécessité 450 m de soudure, soit 1,2 t de métal.
C’est une équipe de 30 personnes volontaires, principalement des tôliers et des soudeurs qui a œuvré à sa construction.
Les contraintes techniques ont été prises en charge par une équipe de sept personnes s’appuyant sur l’expérience d’un bureau d’études norvégien (OWEC). La commande a été passée en mars dernier.
Plus habitué à construire des navires de croisières, STX a dû s’adapter à ce nouveau type de production, par exemple, les tôles utilisées sont quatre fois plus épaisses que pour un bateau.
Sa sortie de la forge de STX est aussi très symbolique de cette volonté politique de créer un parc éolien off shore en France.
Jean-Charles Audouin, responsable affaires du jacket affirme que «l’objectif pour STX est à terme d’implanter une usine de fabrication sur le site de Saint Nazaire qui pourrait fabriquer 50 à 70 jackets par an.
Alstom, s’il est sélectionné dans l’appel d’offres du parc éolien français, veut aussi implanter à Saint-Nazaire des unités de fabrications de nacelles et de générateurs, en plus du centre d’ingénierie offshore cité plus haut. L’autre site industriel retenu est Cherbourg pour la construction des pales et des mats.»
Alstom déclare mettre en œuvre ce premier prototype pour le début de l’année prochaine (sur le site du Carnet) avant la mise en mer d’une seconde machine. Les préséries sont prévues pour 2013 et un début de production en série en 2014.
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