« Nous avons fait le point sur la situation de nos entreprises, et au-delà, des inquiétudes qui pèsent sur l'emploi direct et indirect, avec les conséquences économiques et sociales dans les deux départements.
Concernant la SNCM, la commande de quatre navires à gaz, nécessaires à la compétitivité du plan d’affaires de la SNCM pour assurer la délégation de service public qui lui a été attribuée conjointement avec la CMN n’est toujours pas réalisée. Concernant les chantiers STX de St Nazaire, nous n’avons aucune assurance quant à la construction de ces 4 navires.
Depuis des mois, nos syndicats ont respectivement été en contact avec les différents ministères de Messieurs Cuvillier et Montebourg. Notre Secrétaire Général de la Confédération a écrit à plusieurs reprises au Premier Ministre. A ce jour, nous n’avons aucune réponse à nos revendications.
Depuis des mois, nous nous battons pour préserver notre outil de travail, notre savoir-faire et nos droits. Nous nous félicitons de la ténacité et de l’action de nos camarades FO de STX qui, malgré l’accord de compétitivité paraphé par la CFDT et la CGC, ont obtenu un accord salarial permettant de limiter à huit semaines la variation annuelle du temps de travail, d’assurer la récupération sans condition des jours de RTT, gelés pendant trois ans, et d’arracher une amélioration d'une prime pour changement d’horaires. Avant la fin des discussions, il a également obtenu d’accélérer les négociations annuelles.
Face à cette situation, et parce que nos sorts sont liés, nous avons pris la décision de demander à être reçus ensemble par Monsieur le Premier Ministre sur nos revendications.
Il y a urgence que le gouvernement prenne ses responsabilités.
Il lui appartient de décider de redevenir majoritaire dans le capital de nos deux sociétés, y compris par la renationalisation de la SNCM et la nationalisation de STX.
Mais, quel que soit le montage financier, notre exigence est que soient garanties :
- maintien de tous les emplois et de tous les postes ;
- maintien de nos conventions collectives et statuts ;
- maintien et la préservation de la continuité territoriale entre le continent et la Corse
- maintien du pavillon de 1er registre.
Pour l’UD FORCE OUVRIERE 13, la solution n’est pas dans la régionalisation de la gestion de la compagnie, mais tout comme le revendique la confédération FORCE OUVRIERE, dans la préservation du pavillon de 1er registre, seul à même de garantir les droits des salariés et les conditions de transport des passagers comme du fret contre toute forme de dumping social ».
Le 01/04/2023 par hebting dans
Découverte des cuisines de la cité Georges Charpak
Le 17/02/2022 par Legeay dans
Une maison conteneur à l’Immaculée
Saint Nazaire Infos : Flux RSS | Newsletter | Favoris | Plan du site | Galeries photos | Liens | Contact
Réseau Media Web :
Pornichet | La Baule | Le Pouliguen | Le Croisic | Batz Sur Mer | Guérande | La Turballe | Saint Brevin | Angers | Nantes | Brest