Au niveau national nous ne pouvons que faire le désagréable constat de la première place du RBM qui représente un désaveu majeur pour les partis dits « traditionnels ».
Le premier parti sanctionné est évidemment le PS qui, par sa gouvernance nationale, montre son incapacité à traiter les problèmes du pays.
La droite républicaine retrouve progressivement ses deux courants historiques (RPR-UDF) avec une répartition 2/3 – 1/3 entre UMP et ALTERNATIVE.
À noter que l’ALTERNATIVE profite très largement du crédit de l’UDI, grâce à ses voix mais aussi et surtout en lui redonnant une image de centre-Droit moins ambigu que son positionnement en mai 2012.
Sur notre ville, comme aux élections municipales, le PS (22,7 %) ne subit pas le désaveu national et le RBM (16 %) confirme largement sa présence dans l’électorat de notre ville.
Sans les grandes alliances des listes aux municipales, ces résultats permettent de lire plus dans le détail le poids de chaque courant.
Ainsi, à gauche on peut constater une sur-représentation de nos élus PC (0,01 %) contre une sous-représentation des Verts (12,31 %) au sein de notre conseil municipal.
Coté Droite républicaine, comme au niveau national, l’UDI permet à l’ALTERNATIVE (9,7 %) de progresser en lui redonnant un positionnement plus clairement de centre droit.
L’UMP, malgré sa baisse, représente avec 13,45 % le troisième parti de Saint-Nazaire et donc plus de la moitié de l’électorat de ce qui a constitué en son temps la liste Désirs de ville.
Cette répartition est loin de se retrouver dans le nombre d’élus UDI et UMP issus de cette liste et montre encore une fois la manipulation que le Modem local y a exercée.
Notre groupe, comme cela a été expliqué lors de sa création, représente bien (avec deux UMP et un UDI) la majeure partie de ceux qui nous ont élus et nous sommes fiers de pouvoir défendre leurs valeurs et leurs idées.
Prenant acte des résultats de notre liste FN-RBM aux élections européennes d’hier à Saint-Nazaire – 16,01 % des suffrages exprimés – je me réjouis de la percée de nos idées, celles d’un patriotisme au service de chacun. Je remercie les Nazairiens d’avoir accordé leur confiance au seul vrai mouvement politique du « Oui à la France ».
En disant ce « Oui », les Nazairiens ainsi que les Français, qui placent le FN au plus haut dans les urnes (25 %, en faisant le premier parti de France) et donc aussi dans leurs cœurs, disent dans le même temps un immense « Non » à Bruxelles. Dire cela, c’est refuser l’Union européenne, cette construction européenne biaisée qui, non contente d’effacer la France, nie l’idéal européen sincère de coopération entre nations libres.
Le FN est désormais au plus haut en France et, à Saint-Nazaire, la deuxième force derrière des socialistes qui reconnaissaient eux-mêmes hier par la voie de David Samzun combien notre mouvement est installé dans le paysage politique, le regrettant bien sûr.
Que l’on juge en effet de la progression du FN ses sept dernières années : 2,20 % des suffrages exprimés aux élections législatives de 2007, 2,32 % aux élections européennes de 2009, 6,36 % aux élections régionales de 2010, 11,60 % aux élections présidentielles de 2012, 12,56 % au premier tour des élections municipales de 2014, 13,53 % au second, enfin, 16,01 % hier.
Cette progression nous engage, élus comme militants, à redoubler d’efforts pour acquérir demain les leviers du pouvoir local. Celui-ci en mains, nous le rendrons au peuple souverain pour changer les choses dans cette ville.
Les militants socialistes nazairiens accueillent avec gravité les résultats des élections européennes. Cela appelle chaque parti politique à se remettre profondément en question.
Le vote Extrême Droite incarne une colère, une désespérance, mais surtout une dénonciation de l’impuissance des dirigeants à transformer notre quotidien. C’est une dénonciation des élites dirigeantes, le peuple français attend des résultats concrets et tangibles des politiques menées.
La seule stigmatisation de l’Europe ne peut être l’unique analyse de ce résultat. L’Union Européenne technocratique ne doit pas faire obstruction à l’Europe Politique. C’est bel et bien des volontés politiques qui ont fait l’Europe du XXe siècle. Il est temps de faire l’Europe du XXIe : une Europe plus proche de ses concitoyens plus proche des Européens dans leurs quotidiens. Une Europe qui offre des perspectives et non une Europe qui inféode. Une Europe plus Politique doit nous offrir une Europe plus protectrice.
Le peuple français continue de dire stop à l’incompréhension des politiques nationales menées. On ne peut pas faire une campagne européenne contre l’austérité et l’appliquer dans son propre pays. Les Français veulent des résultats concrets tant à l’échelle locale, nationale qu’européenne. Arrêtons les discours : faisons !
Là, où les électeurs nous, on fait à nouveau confiance, comme chez nous à Saint-Nazaire, où les Nazairiens ont placé le Parti Socialiste en tête, il appartient aux militants, élus, socialistes, radicaux, écologistes, communistes, d’incarner une autre vision de la France et de la République, dans nos discours mais surtout dans nos actes. Les français souhaitent des décisions fortes qui produisent des résultats concrets et un discours qui donne du sens et de l’espoir. En ce qui concerne les militants socialistes nazairiens, pour notre part, nous répondrons présents.
Résultats catastrophiques : notre électorat diminue d'un tiers à 13.45 % contre 19.94 % en 2009 soit un recul de 7 points comme au national.
Notre électorat à SN, s'il s'est en partie dirigé vers le FN, s'est aussi dispersé sur des petites listes, Dupont-Aignan, 2.82 %, force-vie, 0.93 %, ou nous citoyens, 1.29 % soit 5.04 %. Entre ces 3 expressions, nous et le FN, c'est un grand coup de barre à droite, 34.5 %, qu'ont donné les Nazairiens !
Le Modem, malgré son union avec l'UDI, et surtout grâce à la personnalité de M. Arthuis, se maintient dans sa tranche habituelle sans parvenir contrairement à 2007 et 2008, à franchir la barre des 10 %. Rejeté par le PS nazairien, il ne peut guère attendre un avenir que de la bêtise de certains de nos dirigeants qui, tel Juppé ou NKM, n'ont rien compris au coup de colère des Français. L'effondrement des verts plus important encore que le nôtre affaiblit la gauche nazairienne municipale qui ne regroupe que 45 % des voix !
Si le résultat des élections des représentant-e-s français-e-s au Parlement
européen n'est pas une surprise, la Ligue des droits de l¹Homme ne peut que
s¹inquiéter de l¹ampleur du vote d¹extrême droite, que l¹on mesure aux
succès engrangés par les différentes formations xénophobes et/ou
nationalistes dans différents pays européens.
Loin de rassembler les citoyen-ne-s d'Europe, l'Union européenne a généré
lassitude et rejet. C'est ainsi que le poids considérable de l'abstention,
scrutin après scrutin, s'installe au coeur de la vie politique et sociale de
notre pays. Ce désengagement, fruit de désillusions, d'atermoiements et de
promesses non tenues, se double de désespoir et crée une situation de grande fragilité démocratique.
Le fait qu'en France un votant sur quatre a choisi d'appuyer une thématique
de repli national, opposée à toute construction européenne, ouvre un large
champ à la multiplication de déclarations « antisystèmes », aussi
démagogiques que toxiques, mais qui vont se réclamer de la souveraineté du
peuple pour intervenir de façon provocatrice sur le terrain même de la
préférence nationale, puisque tel est le but.
Faire face à cette résistible montée des idées d'extrême droite suppose des
changements forts, lisibles et concrets. Il y a urgence. De ce point de vue,
le double message envoyé par le Premier ministre puis par le président de la
République au lendemain de l'élection consistant à affirmer, d'une part, que
tout dépend de l'Europe, d'autre part, que l'on ne saurait adapter sa
politique aux circonstances, n'est porteur ni d'espoir ni de perspectives.
La Ligue des droits de l'Homme appelle les Françaises et les Français,
toutes celles et tous ceux qui résident, vivent et travaillent en France à
s'opposer de façon résolue aux idées de repli national et de rejet de
l'étranger. Elle appelle à combattre l'illusion dangereuse selon laquelle le
fait de réduire le champ de l'égalité, de rejeter celui de la fraternité, de
limiter celui de la liberté pourrait constituer en soi une solution aux
défis posés au pays par la mondialisation financière.
La LDH partage la légitime émotion manifestée, en France et plus largement
en Europe, par celles et ceux qui ne peu-vent se résoudre à considérer qu'un
bon résultat électoral signifie une victoire des idées de l'extrême droite.
La LDH entend poursuivre, inlassablement, le combat qu'elle mène de longue
date pour toutes les libertés, contre les inégalités, contre les
discriminations de toute nature. A cet égard, elle salue les mobilisations
de la jeunesse et se félicite des coopérations civiques et militantes qui
sont engagées au sein du mouvement associatif et du mouvement syndical,
notamment dans le cadre de l'appel « Toutes et tous pour un avenir solidaire
».
La Ligue des droits de l'Homme en appelle au sursaut et à une résistance de
longue haleine, qui implique qu'elle soit organisée. Rejoindre la LDH, c'est
maintenant !
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