Saint Nazaire Infos

Éolien offshore : les recours des associations Prosimar de Pornichet et GRSB de la Baule entraînent des retards et suppressions de postes.

L’industrie de l’éolien offshore attend une décision du conseil d’Etat sur les recours des associations pour l’implantation de 80 éoliennes de 6MW sur le banc de Guérande.
Photomontage aspect visuel parc éolien de la plage de Sainte-Marguerite
Photomontage aspect visuel parc éolien de la plage de Sainte-Marguerite

L’industrie de l’éolien offshore attend une décision du conseil d’Etat sur les recours des associations pour l’implantation de 80 éoliennes de 6MW sur le banc de Guérande. 

Le conseil d’Etat prend son temps, car avant de traiter du fond, il doit rendre une décision sur l’intérêt à agir des associations sur une zone maritime. Cette décision est très importante car elle fera jurisprudence.

Le parc éolien marin de Saint-Nazaire a été autorisé depuis 2012, depuis il y a eu d’interminables recours des riverains.

Les recours sur le fond des associations Prosimar de Pornichet et GRSB de la Baule dénués de motifs réellement sérieux, entraînent du retard pour le début des travaux, et la suppression de 80 postes chez General Electric Wind France. Les associations portent là une lourde responsabilité sur le développement économique et l’emploi.

L’usine de fabrication des nacelles, à Saint-Nazaire, travaille au ralenti. Les salariés de GE se disent inquiets sur l’avenir.

Le parc éolien de Saint-Nazaire aurait dû entrer en fonction en 2018. La question devrait se poser de sanctionner les recours qui peuvent paraître abusifs.

Auteur : MJ | 01/04/2019 | 11 commentaires
Article précédent : « Saint-Nazaire : les commerçants du Paquebot s’organisent en nouvelle association »
Article suivant : « Port Nantes-Saint-Nazaire au salon du fruit Logistica à Berlin »

Vos commentaires

#1 - Le 01 avril 2019 à 18h35 par True
Oui il y a trop de recours. Une date limite pour les déposer devrait être instaurée.
Sans les 250 recours (tous perdus) à Notre Dame des Landes l’aéroport aurait été construit et le Grand Ouest se serait mieux porté

Quand au photomontage de Prosimar sur les éoliennes il mériterait des sanctions pour une telle manipulation de l’opinion.
L’éolienne proto qui est au large du Croisic, et donc beaucoup plus proche que de Ste Marguerite, témoigne du e réalité bien différente, la plupart du temps dans la brume et autrement visible avec des jumelles
#2 - Le 01 avril 2019 à 18h50 par Moyon, Saint-nazaire
Consternant ...
#3 - Le 02 avril 2019 à 09h20 par Lemere
Il faut espérer que les adhérents de Prosimar sur Pornichet Ste Marguerite sauront faire en sorte de changer de dirigeants. Et ce quelque soit l'avis du CE.
La plupart d'entre eux doivent être chagrinés et meme inquiets par ce qui est en train de se passer.

On peut en effet penser qu'une majorité soit contre le projet, mais qu'elle a été malmenée par son C.A.

Á propos de Ste Marguerite où réside notre maire , qu'en pense ce dernier?
Est-il adhérent de Prosimar ?

Il est trop tard pour qu'il prenne publiquement position . Mais n'aurait-il pas du le faire au sein du conseil municipal , lui qui fut un industriel soucieux de l'emploi et de l'environnement avec un grand E?
Rappelons qu'il était présent avec deux adjoints lors de l'assemblée annuelle Prosimar en Août 2018 !
On peut s'étonner de son silence assourdissant sur ce sujet. Il est vrai que les voix de Ste Marguerite comptent beaucoup pour l'élection d'un maire , puisque depuis 2 mandats ils sont issus de ce quartier.
#4 - Le 02 avril 2019 à 14h26 par Jean-Michel DOYON, Saint-nazaire
Oui au parc éolien, mais pourquoi persister à vouloir des éoliennes de 6 MW alors qu'à Noirmoutier elles seront à 8 MW et qu'on est capable aujourd'hui d'en fabriquer à 10 MW et bientôt plus?

Le dossier a pris du retard, il faut savoir le faire évoluer et profiter des dernières technologies!!!

Ca ferait soit moins d'éoliennes à puissance égale, soit plus de puissance avec le même nombre.

Mais les technocrates n'ont pas envie de bouger une ligne de leur projet.
#5 - Le 21 avril 2019 à 23h31 par dlm, La Baule
Les associations PROSIMAR et GRSB ont été les premières à porter les recours pour DLM, et vu la durée des procédures les dernières également au Conseil d'Etat: mais elles sont soutenues par les autres associations environnementales du Pouliguen et de Guérande. Les retards et les non-création d'emplois pérennes ne sont pas du fait de ces recours, mais plutôt des erreurs manifestes de gestion de ce projet! Rappelons que le 1er recours date de septembre 2011, contre le choix de la zone du projet. Après le refus du Préfet, par 2 fois (5 mars 2013 et 8 juin 2016), DLM a proposé à la Direction de EDF-EN de retirer ses recours sous condition de déplacement de la zone du projet au delà du banc de Guérande: refus obstiné des industriels, premiers responsables!
Ces recours et ceux des autres sites de la Manche ont déjà permis en juin 2018 de réduire le prix du MWh de 220€ à 150€, ce qui reste encore hors de prix. Merci quand même aux associations. Dans un prochain post, nous listerons les nombreuses erreurs de ce projet qui font que la Conseil d'Etat ne s'est pas encore prononcé.
Un exemple: EDF-EN envisage des enrochements des 120km de câbles inter-éoliennes sur 1.680.000m² ( cf convention d'occupation du domaine public maritime) qui correspondent à près de 3 millions de m3, soit entre 6 et 10 millions de tonnes: une noria de plus de 200.000 camions de 30T qui desservirait par nos routes St Nazaire ou La Turballe. La presse vous en a parlé?
L'utilité de l'éolien en France est très douteuse: on n'en a pas besoin. En 2017,la production française d'électricité a été de 527TWh, dont 24 de production éolienne (intermittente) et 37 d'exportation. Et de plus, cela n'apporte rien au climat...
#6 - Le 23 avril 2019 à 10h01 par PROSIMAR, Pornichet
@Lemere: Le fonctionnement de PROSIMAR est démocratique: la très grande majorité des adhérents (93%) s'est prononcée par vote à bulletins secrets lors de son AG du 05 août 2016 pour l'implication de l'association dans ces recours, en présence du maire JC Pelleteur, soutien affiché du projet de St Nazaire.
#7 - Le 29 avril 2019 à 16h14 par dlm, Pornichet
***MODERATEUR*** Nous sommes un média d'opinion. Le journaliste connait très bien ce dossier pour avoir étudié les aspects positifs et négatifs. Vous avez la possibilité d'exercer votre droit de réponse. Nous maintiendrons le commentaire ici alors que c'est une réponse qui devrait être traitée autrement. Enfin quand le journaliste évoque la responsabilité des associations en question sur l'emploi et le développement économique c'est une réalité. Cordialement La Rédaction

Essayons d’être didactique et objectif.
Le Banc de Guérande est un haut fond au-delà du plateau découvrant de la Banche : la remontée des fonds se fait de 40m (limite de profondeur admise pour l’éolien posé) jusqu’à la ligne de sonde de 20 mètres qui délimite le Banc de Guérande. Ce banc est constitué de roche calcaire, donc relativement tendre. Cette remontée des fonds génère des déferlantes parfois impressionnantes, majoritairement orientées venant du Sud-Ouest, qui sculptent depuis des siècles en une succession de vallonnements de près d’un mètre d’amplitude. La faible profondeur facilite la pénétration de le lumière, donc la prolifération des algues qui s’accrochent dans une roche tendre et accidentée : un environnement idéal pour constituer des nourriceries et des habitats, avec une biodiversité riche qui se révèle par la présence de nombreuses espèces nobles de poissons et crustacés.Le choix bâclé du Banc de Guérande a pour conséquence :
- L’ impact sur le paysage depuis la Presqu’île touristique (12km) ;
- L’impact acoustique en construction par le choix des monopiles, par ailleurs jamais expliqué ;
- L’impossibilité d’ensouiller les câbles inter-éoliennes et les millions de tonnes d’enrochement nécessaires…etc.
Ce que nous avons contesté avant tout, c’est la localisation du projet sur le Banc de Guérande défini par l’AM du 18/04/ 2012, sans les concertations publiques prévues par la loi, et le Conseil d'Etat a bien observé que cette décision avait impliqué le « refus ou [de]l’impossibilité de rediscuter ultérieurement d’un éventuel déplacement de quelques kilomètres de la zone définie pour le parc éolien.»
voir www.dlm-eoliennesenmer.net
#8 - Le 29 avril 2019 à 17h44 par dlm, Pornichet
C’est ainsi que nous avons préconisé le déplacement de la zone du projet, tout en restant dans la zone propice initiale (moins de 30m de profondeur), à plus de 18km du Pouliguen au lieu de 12km (pour préserver le paysage) sur des fonds sablo-gravillonneux permettant l’utilisation de bases gravitaires de moindre impact environnemental à l’installation, créant un effet récif plus naturel, sans anodes sacrificielles….etc.
C’est bien le Ministère et les industriels qui ont voulu passer en force et sont responsables de la mise en cause du projet.Les critères techniques et financiers ont prévalu sur tout critère environnemental: aujourd'hui ce n'est pas acceptable. Quand à la filière industrielle, elle ne peut exister sur la base des seules subventions, sans s'appuyer sur un marché réel, plutôt qu'artificiel...
#9 - Le 01 mai 2019 à 09h58 par dlm, Pornichet
***MODERATEUR**** .
Le dit journaliste ne connait pas la totalité du sujet. Et quand il évoque la responsabilité des associations, ce n'est pas une réalité, c'est une opinion. Et cette opinion n'est pas la nôtre: le refus par le préfet et les industriels d'envisager le déplacement de la zone, ce n'est pas une opinion, c'est une réalité. Mais peut-être que la présente réponse devrait être traitée autrement?
#10 - Le 03 mai 2019 à 01h28 par Lemere
@Prosimar

Assemblée d'aout 2018 : 110 adherents sur 340 participent a l'AG .
Soit moins d'un tiers.
Comment dans ces conditions , meme si les statuts l'autorise, parler de majorité. On est plus dans un vote digne de l'ex-URSS !
On peut de plus s'interroger sur le resultat, quand on sait via des sondages que 73% des Français sont favorables à l'eolien.
Décidément sainte-Marguerite est le dernier petit village Gaulois réfractaire, comme le dit notre Présidente.
#11 - Le 27 mai 2019 à 17h46 par oui, Pornichet
#10 : ce que vous écrivez est FAUX, les français ne sont pas favorables à 73% l'éolien qui pollue le paysage, fait du bruit et qui a un rendement de l'ordre de 20% mais ça, le mot ''rendement'' est incompréhensible pour un écolo borné qui ose dire et écrire que les 80 éoliennes au large de la Baule remplaceront une demi centrale nucléaire !

Laisser un commentaire

*

*

*

*

Les champs marqués d'une étoile sont obligatoires

Media Web Agence de presse et marketing Images & Idées Média-Web Avenue de l’Université 24 CH-1005 Lausanne
www.media-web.fr  |   Nous contacter