S'il faut retenir un numéro d'aide d'urgence d'aide c'est le 115. Quand le signalement est fait de personnes fragilisées ou en danger, l'évaluation est effectuée et les moyens appropriés mis en œuvre.
À Saint-Nazaire il y a environ 150 personnes différentes qui peuvent être dehors, mais 10 sont considérées comme « fixées » dans la rue. Cela ne veut pas dire qu'il y a peu de besoin de soutien et d'hébergement d'urgence, la situation des errants étant souvent très instable. Suivant les conditions extérieures trois dispositifs sont disponibles : la maraude (professionnelle du lundi après midi) et celle de la Croix rouge (vendredi soir) sont renforcées par celle de la protection civile qui intervient tous les soirs en cas de déclenchement du plan froid (- de 5 °C). La Croix rouge suspend alors son activité de maraude du vendredi soir.
La maraude intervient en cas de signalement et sur un parcours prédéfini, elle propose des couvertures, un kit hygiène et de la soupe en cas de grand froid. « L' accueuil est favorable, les gens savent que nous travaillons ensemble, la confiance est établie » . La posture doit être professionnelle, « il faut être vigilants, nous ne sommes pas dans l'injonction, dans le questionnement, il n'y a pas de contrat » indiquent les intervenants. Le but est « de faire émerger la demande » afin de pouvoir orienter au mieux les personnes qui ont besoin d'aide. Le Trait-d'union propose aussi une restauration de jour et l'aide d'une infirmière comme toute l'année.
L'association Anef Ferrer* (mission confiée par le CCAS) travaille en partenariat avec L'assciation oppelia-La rose des vents qui accompagne plus spécifiqumetn les usagers de drogues, le centre hospitalier (une équipe mobile « psychiatrie et mobilité », et une permanence d'accès au soins de santé à la cité sanitaire) et les différents hébergements : au centre François Blanchy (26 à 28 personnes – jusqu'à près de 40 en cas de grand froid) pour les hommes, et avec l' APUIS (Accueil pour l’ urgence et l’ insertion sociale) en dispositif hôtelier.
Et la police ? Elle récupère des personnes en état « d'ivresse publique et manifeste », les garde six heures en cellule de dégrisement, un médecin peut les visiter, mais ensuite ? « On est censé les mettre dehors » mais « souvent ils restent jusqu'au matin, à l'abri». « On travaille beaucoup avec l'APUIS ».
www.anef-ferrer.fr
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