« Ce n'est pas parce que nous sommes à moins cent jours de l'élection présidentielle, que l'on doit rester inactif. Bien au contraire ! Plus que jamais, nous avons le devoir de peser dans le débat politique, et réaffirmer notre détermination à combattre les attaques incessantes de la droite et du patronat contre le monde du travail ». À l'image, des quelque sept cents manifestants venus de tout le département, Fabrice David Secrétaire général de l'UL CGT est plus remonté que jamais. Un sentiment d'ailleurs renforcé par l'issue du sommet social qui se déroulait à l'Élysée et qui s'est terminé peu après 13h. Pendant plus de 4h, les discussions entre Nicolas Sarkozy, le Medef et les organisations syndicales se sont révélées un peu houleuses. Le président Sarkozy qui s'est ému de la situation économique dangereuse du pays n'a semble t-il pas réussi à convaincre son auditoire et certainement pas Bernard Thibault qui a appelé à la poursuite de la mobilisation. Le secrétaire général de la CGT s'est catégoriquement prononcé contre toute modification de la protection sociale, affichant parallèlement son hostilité au développement du chômage partiel.
Plus que jamais, la CGT est bien décidée à aller « au combat ». Les 700 manifestants réunis sur la Place de l'Amérique Latine n'ont pas hésité à braver la pluie, le vent, la grisaille pour répondre à l'appel de leur organisation. En effet et comme l'a regretté Fabrice David, les CFDT, FSU et consorts n'ont pas souhaité suivre le mouvement initié par la CGT. Dans le cortège, des salariés de l'hôpital, d'Airbus, des chantiers STX, mais aussi quelques anciens de Galenix Pharma licenciés peu avant Noël. En préambule au défilé, le discours de Marie-Claude Robin était particulièrement offensif. « Nous sommes des milliers ici à Saint-Nazaire, dans ce bassin d'emploi plus touché par la crise dans le département et partout en France pour dire « non » à cette politique d'austérité qui casse les acquis sociaux les uns après les autres. La crise ce n'est pas nous et nous ne la paierons pas ». S'agissant de la TVA sociale, la secrétaire départementale considère qu'elle va plomber le pouvoir d'achat de tous, et ouvrir la privatisation de la sécurité sociale. Et de déclarer : « Pour nous c'est un cauchemar, une arnaque et une mesure antisociale ». Soulignant que la CGT n'allait pas rester inactive d'ici les élections présidentielles et législatives, Marie-Claude Robin a annoncé un certain nombre de rendez-vous. « Nous allons relancer le débat sur les retraites et sur l'emploi industriel. Un meeting est prévu le 31 janvier, ainsi qu'une journée de mobilisation nationale le 22 mars. Les retraités seront eux dans la rue le 7 février avec des revendications sur le pouvoir d'achat ». Et de conclure en forme d'avertissement à Nicolas Sarkozy : « 2012 doit être l'année du changement politique, sur le plan économique et social. La CGT sera présente, offensive et revendicative pour gagner ce changement. Emplois, salaires, retraite, protection sociale, nous ne lâcherons rien ».
L'intervention de Marie-Claude Robin terminée, le cortège a pris la direction de l'avenue de Gaulle, puis avenue de la République et rue de la Paix, avant de traverser le Ruban Bleu sous le regard inquiet de son directeur Marc Piriou. Revenu sur la Place de l'Amérique Latine, les manifestants se sont dispersés dans le calme.
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