Pour la CGT qui note que le chômage s'amplifie, les aides sociales reculent, les services publics sont réduits, la vie quotidienne devient « un parcours du combattant ». « Le MEDEF pousse son avantage auprès d'un gouvernement qui se dit de gauche et qui préfère peser sur les salariés plutôt que de les épargner ».
La CGT n'accepte pas « la nouvelle attaque de grande ampleur contre la Sécurité sociale, pilier de notre système de protection sociale ». Pour le syndicat la réforme du congé parental (2 ans à la mère et 1 an au père) est « un mauvais coup pour l'emploi des femmes, car les hommes ne demanderont pas plus le congé. La prime à la naissance « réduite au delà du premier enfant est une nouvelle baisse du pouvoir d'achat, surtout quant les allocations familiales correspondent de moins en moins à une compensation digne pour aider les parents pour l'entretien et l'éducation de leurs enfants ». Enfin la prestation accueil du jeune enfant est diminuée, versée pendant 35 mois au lieu de 36 « lamentable ! » s'exclame le syndicat.
« 20 000 emplois dans l'hôpital public ont été supprimés, la politique fiscale adressée aux entreprises ne porte pas ses fruits, les chômeurs sont méprisés ou stigmatisés » rappelle le syndicat amer, citant François Hollande « on ne baisse pas les droits des chômeurs en période de crise » tandis que « 6 chômeurs sur 10 ne sont pas indemnisés du tout » et que les jeunes subissent bien des « galères » avant de parvenir à l'emploi.
« La colère est légitime, et la CGT s'applique à la transformer en « une force pour imposer un autre modèle de société, égale et solidaire ». Ce « chacun pour soi » provoque une « guerre des pauvres contre de plus pauvres qu'eux »et nourrit le Front national analyse le syndicat qui souhaite préserver les valeurs insufflées à la création de la sécurité sociale « partager les richesses produites par le travail pour financer la réponse au besoins de tous ».
La conclusion de l'intervention est un appel à l'action « inter-pro et intersyndicale » pour faire reculer le chômage et la précarité.
Le PCF demandait à Marie-Odile Bouillé de ne pas voter la loi de financement de la sécurité sociale pour 2015, reprochant à l’État d'éloigner les assurés sociaux du service public et de l'assurance maladie, concentrant de plus en plus de pouvoirs dans les mains des directeurs des agences régionales de santé (ARS) et supprimant les crédits des campagnes locales de prévention.
Les représentants de la cité sanitaire étaient présents répétant leurs difficultés et leurs demandes concernant les suppressions de postes, les conditions de travail et la rupture du bail emphytéotique qui pèse trop lourd dans les comptes du centre hospitalier.
De nombreux retraités étaient venus : « on ne vient pas pour nous mais pour nos enfants et nos petits enfants » expliquent Marie-France et Pierre désabusés : « ils veulent tout balancer vers le privé, tous les acquis de 1945, on va vers un modèle anglo-saxon, même les CDI il n'y en aura plus ». « Si c'était un gouvernement de droite, on comprendrait, c'est plus facile on connaît son ennemi. Mais ce PS, il est contre nous, c'est un ami qui nous poignarde dans le dos. Hollande, c'est nous qui l'avons élu, nous sommes complices ».
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