Bien évidemment, on est bien loin des chiffres record des manifestations de l'automne dernier. Un an après, les problèmes demeurent, mais la mobilisation s'est essoufflée. L'unité syndicale semble elle aussi connaître un certain manque de solidarité, puisque FO était étrangement absente des débats. De là à croire, que l'organisation syndicale se désintéresse des débats, il y a un pas que certains n'hésitent pas à franchir. Toujours est-il, qu'elles étaient tout de même quelque 3 500 personnes à venir manifester leur ras-le-bol face à la baisse du pouvoir d'achat, du chômage, des suppressions d'effectifs dans les services publics, de la précarité… Autant d'injustices qui continuent de gangrener la vie quotidienne de bon nombre de personnes.
Petite manif, importantes forces de l'ordre
Après s'être rassemblés sur la place de l'Amérique latine, lieu de rendez-vous traditionnel, les manifestants ont formé le cortège, pour emprunter un itinéraire court. Ce long défilé s'est tout d'abord dirigé vers l'avenue de Gaulle, avant d'aller vers le front de mer et enfin arriver à la sous-préfecture pour des prises de parole individuelles. En passant à proximité, du monument aux morts, chacun aura pu remarquer l'important dispositif des forces de l'ordre. Une présence massive paraissant superflue et un tantinet provocatrice, tant cette manifestation s'est déroulée dans un calme olympien. Sans doute, le sous-préfet craignait-il quelques débordements ? C'est en tout cas, ce que semblait penser Marcel Le Bronze du syndicat FSU : « Le sous-préfet nous a sollicités pour une réunion destinée à organiser cette manifestation. Nous avons refusé, lui assurant que s'il ne mettait pas de forces de l'ordre excessives, synonymes de provocation, tout se passerait bien. Visiblement, il n'a pas tenu compte de notre avis, et cela s'est malgré tout très bien passé, comme nous l'avions dit. »
Un syndicalisme résistant et unitaire
Dans les différentes prises de paroles, l'UNSA a mis en exergue le caractère injuste et inéquitable du plan anti crise annoncé par le gouvernement le 24 août dernier. « Une fois encore, la facture est principalement supportée par les salariés et les consommateurs. » De son côté la CGT, par la voix de Cédric Turcas affirme qu'il existe bien des recettes pour relancer l'économie locale par le social. « Une économie aux services des hommes et des femmes qui se lèvent tôt comme dirait Sarkozy, mais aussi pour les 10 % de chômeurs qui aimeraient aussi se lever tôt pour retrouver une vie sociale et un salaire décent. ». FSU de son côté prône un syndicalisme résistant et unitaire. « Si nous voulons peser sur le cours de nos vies, il faut un syndicalisme qui offre plus de résistance qu'il ne le fait aujourd'hui. Pour porter des alternatives dignes de ce nom. Il faut oser un front unitaire revendicatif clair pour remettre en cause la politique gouvernementale menée contre l'avenir des jeunes, les salaires, retraités et privés d'emploi. Attendre l'échéance 2012, c'est subir maintenant et demain, même si le régime change, car le syndicalisme ne sera pas suffisamment acteur de ce changement. Agir, c'est porter collectivement l'exigence que d'autres choix sont possibles. La richesse n'est pas absente, elle est mal répartie. » L'ensemble des discours terminé, le cortège s'est rapidement disloqué dans le calme.
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