Plusieurs centaines de milliers de personnes vivent en France sans statut, sans papiers et sans perspective de régularisation.

Elles n’ont le droit ni de travailler ni de se loger ! Le travail des associations chargées de l’hébergement d’urgence est intenable. Et comment s’intégrer avec la peur d’une obligation de quitter le territoire, en allant chercher les enfants à l’école ou en se rendant au travail ?

Pourtant, elles contribuent à l’activité économique et à la vie sociale. Elles font la plonge, nettoient les bureaux, œuvrent dans le bâtiment et les travaux publics, pétrissent le pain, découpent la viande, ramassent les déchets, gardent les enfants, prennent soin des personnes âgées, assurent la sécurité, cueillent les fruits, préparent les commandes et les livrent etc. etc.

Elles sont les "premiers de corvées". La simple morale nous interdit de les ignorer. Comme nous tous, elles aspirent à l’égalité, à la fraternité, à la liberté.

Faire société, c’est refuser leur invisibilisation. C’est pourquoi nous refusons le projet de loi "pour contrôler l’immigration et améliorer l’intégration" porté par le ministre de l’Intérieur. Ce projet amoindrit leurs droits fondamentaux, les précarise davantage, aggrave les conditions de vie de familles entières, renonce à toute ambition d’accueil et d’intégration.

Il est de notre devoir d’accueillir en particulier ceux qui fuient des conditions de vie devenues insupportables pour des raisons politiques, économiques ou climatiques.

Il faut défendre le droit à la régularisation pour toutes les personnes présentes sur le territoire, avec des titres de séjours pluriannuels débouchant rapidement sur le statut de résident.

21 janvier 2023 à Saint-Nazaire, Esplanade des Droits de l’Homme,

chaque 3ᵉ samedi du mois de 15 h. à 16 h.

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