Cette journée de mobilisation, la 5e depuis un peu plus d'un mois n'a pas eu le retentissement espéré par les syndicats. La répétition des mouvements de protestation, la crainte engendrée par la pénurie d'essence, la fatigue des grévistes n'y sont sans doute pas étrangers. Finalement, ils étaient près de moitié moins nombreux que la fois précédente à se retrouver au lieu traditionnel de rendez-vous sur la place de l'Amérique latine devant le Ruban Bleu. En préambule au défilé, les syndicats se sont accordés - une fois n'est pas coutume - pour une prise de parole unitaire devant un public différent et familial et composé de quelques jeunes venus apporter leur soutien. Tous ont défilé dans un élan fraternel dans les rues de Saint-Nazaire. En tête de cortège, les organisations syndicales suivies de très près par plusieurs ex-membres du squat de l'hôtel du pilotage.
Des syndicats responsables
Tout au long de l'après-midi, une ambiance bon enfant a régné dans le cortège. Vers 17 h 30, l'intersyndicale a appelé à la dislocation de la manifestation, tout en ayant pris soin d'établir un cordon de sécurité afin que les manifestants ne se rendent pas vers la sous-préfecture pour éviter tout type de débordement. Des actions à caractère pédagogique ont même été menées en direction de plusieurs jeunes afin de leur expliquer les effets négatifs d'éventuels affrontements envers les forces de l'ordre. Un geste qui mérite d'être salué mais qui malheureusement n'a pas eu l'effet escompté. Vers 18 heures, la situation a dégénéré.
12 gardes à vue
Plus de 300 jeunes, que l'on n'avait pas ou peu vus dans le cortège ont décidé d'entamer un bras de fer avec les forces de l'ordre. Comme il y a cinq jours, il s'en est suivi des jets de pierre, de canettes de bière et objets non identifiés sur les CRS. Quelques excités s'en sont pris aux vitrines des restaurants du ruban bleu. À ce moment, les forces de l'ordre ont lancé quelques bombes lacrymogènes pour disperser l'attroupement. Mais là non plus, le résultat attendu n'a pas été obtenu. Il s'en est suivi, une longue course-poursuite dans les rues de la ville. Les jeunes manifestants sur leur parcours ont mis le feu à des poubelles. Un container de verre a été renversé, et les casseurs se sont munis de plusieurs bouteilles qu'ils ont jetées et cassées sur la voie publique, contre des voitures ou des vitrines. À hauteur de la rue de la République, un jeune a failli être renversé par une conductrice affolée. Un peu prises en tenaille, plusieurs personnes ont tenté de monter dans un bus, mais sans succès. De nombreuses vitrines et voitures ont été caillassées gratuitement. Finalement, après deux heures de courses poursuites et provocations, les forces de l'ordre ont procédé à 14 interpellations dont celles de quelques mineurs. À 23 heures, 12 personnes restaient en garde à vue.
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